Vacances studieuses

Oui, je sais, il est inha­bi­tuel que je ne poste même pas un film en dix jours. La rai­son est simple : j’é­tais en vacances.

Oui, je sais, ça m’a jamais empê­ché de pos­ter, au contraire même. Mais là, j’é­tais en vacances avec plein de travail.

Parce que c’est comme ça que ça marche, quand on bosse où on peut quand on peut en fonc­tion de ce qu’on trouve ou de ce qu’on nous pro­pose : y’a des fois, c’est la veille du départ que quel­qu’un vous appelle avec un “tu pour­rais nous faire un très gros dos­sier pour dans dix jours ?” Et du coup, vous bos­sez plus du same­di au mer­cre­di des vacances que pen­dant les deux semaines précédentes.

En rouge, les touches qui ne marchent qu'après grande insistance. En orange, celles qui demandent une frappe lente bien appuyée. En jaune, celles qui ratent une frappe à l'occasion.
En rouge, les touches qui ne marchent qu’a­près grande insis­tance. En orange, celles qui demandent une frappe lente bien appuyée. En jaune, celles qui ratent une lettre à l’occasion.

Au pas­sage, vous tra­vaillez en rusant pour emprun­ter des ordi­na­teurs ou trou­ver des cla­viers, parce que c’est là que vous décou­vrez que cer­taines touches de votre por­table déconnent. (Mer­ci Acer pour cet exemple de fia­bi­li­té, d’ailleurs. En trois ans, un ven­ti­la­teur pété et un cla­vier inuti­li­sable, pour du matos “pro­fes­sio­nal­ly tuned”, ça fait vrai­ment beaucoup.)

Bref, tout ça pour dire que non seule­ment j’é­tais en vacances, mais que j’a­vais trop de tra­vail pour pos­ter. Mais me revoi­là, j’ai envoyé mon gros dos­sier hier matin, je me suis rué dans un ciné hier après-midi, les affaires reprennent.