Un an après…

Ce blog parle beau­coup d’avia­tion ces jours-ci, mais il faut que j’en rajoute une couche. Parce que voyez-vous, aujourd’­hui, c’est pas n’im­porte quel jour. Le 7 sep­tembre 2016, je fai­sais 2 h 20 d’un vol res­té dans les annales, jugez plutôt :

Ça, c’est fait.

Une publi­ca­tion par­ta­gée par @franckmee le

Et oui, ça fait un an tout juste qu’un exa­mi­na­teur facé­tieux a déci­dé de m’au­to­ri­ser à pilo­ter tout seul.

J’a­vais 45 h 34 min de vol avant de com­men­cer l’exa­men (et, donc, 47 h 54 à la fin). Je signale ça juste parce que léga­le­ment, on peut pas se pré­sen­ter avec moins de 45 h de vol, c’est la minute “j’me la pète”.

Un an plus tard, je pointe à 78 h 34 min. J’ai donc fait 33 h tout rond en douze mois, ce qui est légè­re­ment supé­rieur à la moyenne fran­çaise (le pilote pri­vé typique tourne plu­tôt vers les 12 h). Il faut dire que j’ai cette année encore par­ti­ci­pé au voyage du club : avec 13 h 15 de vol en une semaine, ça fait vite grim­per les sta­tis­tiques ! Ajou­tons 1 h 50 pour décou­vrir nos nou­veaux PS28, et ça fait une quin­zaine d’heures avec un instructeur.

Pour le reste, cette pre­mière année se par­tage en 8 h 05 avec pas­sa­gers (j’aime par­ta­ger l’a­vion… et j’aime par­ta­ger les frais !), 2 h 05 en tours de piste, le reste en petites navi­ga­tions solo pour gar­der la main. Je retiens notam­ment les navi­ga­tions vers Chartres le pre­mier novembre et sur­tout Beau­vais le 19 février, dans des condi­tions bru­meuses à la visi­bi­li­té médiocre, très utiles pour apprendre à bien comp­ter les vil­lages sur la carte !

NB : le “solo” signi­fie “seul pilote” — les heures avec pas­sa­ger en font partie.

Le Cess­na 152 reste logi­que­ment le prin­ci­pal outil employé : il m’a por­té 15 h 05 sur les douze der­niers mois, plus 2 h 05 pour son ancêtre direct, le 150. Son grand frère qua­dri­place, le Cess­na 172, fait évi­dem­ment 13 h 15 — je ne suis pas lâché des­sus, donc je ne l’ai pas uti­li­sé hors du voyage.

Je n’ai encore que 2 h 35 sur PS28, ce que je vais lâche­ment uti­li­ser comme excuse pour expli­quer mes virages en finale un peu tar­difs lors du der­nier vol. Il va fal­loir tra­vailler ça…

Bref, joyeux anni­ver­saire, ma PPL.