La tête dans un endroit que la décence m’in­ter­dit de nom­mer, nous voi­là par­tis pour le troi­sième et ultime jour de notre périple en terre romanche.

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Au pas­sage, une petite pho­to pour rap­pe­ler que la reli­gion tourne en rond…

Le bus file sur une route plu­tôt tor­due et pas mal pen­tue. Rapi­de­ment, y’a de la neige des­sus, et sur­prise : ici, les gens roulent nor­ma­le­ment, on se croi­rait dans le Ver­cors. Des Pari­siens en seraient tout ébaubis.

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Une ch’­tite demi-heure de route et nous rejoi­gnons une cara­vane près de la route. Un type attache des chiens tota­le­ment hys­té­riques, genre “aaaaaah, enfin on va sortir”.

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Les deux de devant ne s’a­baissent pas à de telles fri­vo­li­tés, mais sur­veillent sérieu­se­ment les alen­tours. Il sem­ble­rait que ceux-ci soient les plus malins du lot, parce que faut mettre les plus intel­li­gents devant et les plus cos­tauds der­rière (notez que c’est donc exac­te­ment le contraire d’une armée en campagne).

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Faut dire qu’il vaut mieux être fleg­ma­tique quand on est pris d’as­saut par une troupe de paparazzis.

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Un p’tit high-key plus ou moins volon­taire au pas­sage (c’est bien beau de caler son appa­reil en spot pour une image, mais faut pen­ser à le remettre en matri­ciel après)…

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…et c’est par­ti ! Oui, pho­to­gra­phier au pifo­mètre, c’est ma grande pas­sion. Petit tour de 500 mètres en ter­rain plat et dégagé…

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…puis retour au point de départ. Les chiens ont l’air d’a­voir un peu plus chaud que tout à l’heure : faut dit qu’il ne gèle même pas, que la neige est du coup un peu col­lante en sur­face, que le trai­neau s’en­fonce pas mal et que les cent der­niers mètres sont en montée.

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Deuxième tour, voi­là une pho­to plus clas­sique pour ce genre de loi­sir. La piste est tra­cée à l’a­vance, heu­reu­se­ment pour les chiens…

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Sitôt ren­trés, je jette un œil au sys­tème de frei­nage. Y’a une mâchoire qui s’en­fonce dans la neige et à l’ar­rêt, au cas où ça suf­fi­rait pas, le pilote jette l’ancre, littéralement.

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Arri­vée du deuxième trai­neau, les chiens intel­li­gents de devant ont trou­vé un type qui avait l’air sym­pa et ont fon­cé droit des­sus. En fait, la chienne de tête vou­lait pas­ser à gauche, près du pre­mier atte­lage, tan­dis que le musher vou­lait pas­ser à droite pour se garer en paral­lèle. Mes lec­teurs les plus achar­nés auront recon­nu une situa­tion qui s’é­tait moins bien conclue la der­nière fois

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Fin du tour de manège, il va fal­loir y aller. Pour­tant, que la mon­tagne est belle… (NB : page écrite le 14 mars 2010.)

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Juste le temps que Ste­pha­nie nous fasse remar­quer un trou­peau de formes qui prennent le soleil sur les rochers, de regret­ter de pas avoir pris le 55–200 (“bon sang chuis trop con, il est pour­tant pas si encom­brant” et toute cette sorte de choses)…

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…et de pho­to­gra­phier un véhi­cule qui res­semble au mien — sauf que celui-ci, bien sûr, c’est un syn­chro — en pen­sant à l’autre uti­li­sa­teur de T3, qui a décli­né l’in­vi­ta­tion au traî­neau et est quelque part en train de skier sur un gla­cier. Il est temps de redes­cendre.