Counter-Strike pour Linux
|Actuellement, j’utilise plus de 90% du temps un système d’exploitation civilisé : Linux.
En l’occurrence, Mandriva 2007.1.
Ce système me donne entière satisfaction ; il ne lui manque, en fait, que Lightroom… et Counter-Strike.
J’ai pas de nouvelles de Lightroom pour Linux, mais du coté de CS (et, en fait, plus généralement, les jeux Valve Steam), on avance : voir ici.
L’installation s’est très bien passée, le tuto est vraiment bien fait et n’oublie rien. Du coup, j’ai testé CS sous Linux — et DoD aussi, tant qu’à faire –, Wine étant chargé de lui faire croire que le système d’exploitation de Guillaume Barrières était disponible.
Première remarque : c’est logiquement plus gourmand sous Linux. Sous l’autre OS, je pouvais jouer avec Pidgin et Skype en fonctionnement et Firefox en veille, avec une fluidité irréprochable et un ping inférieur à 100 ms ; ici, il faut impérativement tout fermer, en particulier les applis réseau (Pidgin, applet de mise à jour, Firefox, tout, quoi). Mais avec mon pauvre Sempron 2400+, mes 512 Mo de mémoire et ma GeForce FX5200, j’arrive tout même à un ping de l’ordre de 70–80 et une fluidité excellente, en 1280x1024 s’il vous plaît.
Seconde remarque : Wine ne s’entend toujours pas bien avec Alsa. Il faut donc le configurer en OSS, mais alors… C’est la gestion du micro qui pose problème. Ça tourne en boucle, ça merdoie, y’a un écho d’enfer… Oublions donc les communications vocales.
Dernière remarque : quand on veut revenir sur Steam sans quitter le jeu (le but étant, en l’occurrence, de fermer une appli oubliée et de faire baisser mon ping qui tournait vers 150), il se passe un truc très marrant : on n’a plus le contrôle sur rien. La seule solution que j’ai trouvée : Ctrl-Alt-F1 (les linuxiens auront reconnu un changement de console), login en root et kill du processus jeu. Ensuite, Ctrl-Alt-F7 pour revenir au bureau graphique, débarrassé du jeu, avec Steam qui attend bien sagement.
Conclusion : pour l’instant, je vais continuer à rebooter ma machine sous l’autre OS pour jouer (tant pis). Mais je garde l’idée et l’évolution de Wine à l’œil… Au cas où…
Et je note en passant que vu comme ça marche en bricolant, si Valve se penchait sérieusement sur la question, on pourrait avoir quelque chose de vraiment réussi.