Oh, dis, Florence,

Dis-moi si tu sais

Si j’dois te classer

“Occa­sion manquée”.

Et quand j’y pense,

J’te connais si peu,

Juste du bout des yeux,

Et pour­tant je veux

Ten­ter ma chance,

Trou­ver un moment

Pour me caser dans

Ton emploi du temps…

Toute mon enfance,

Je cou­rais après

De jolies poupées

Qui s’ar­rê­taient jamais.

Et mon silence

N’ar­ran­geait en rien

Mes pro­blèmes chagrin

Avec les filles bien.

‘jourd’­hui je pense,

J’ai assez souffert

Dans cette galère

Pour ne plus me lais­ser faire…

Ma pré­fé­rence,

Tu l’as pour l’instant,

Deux jours ou vingt ans :

Tout dépend du temps…

J’ai­me­rais je pense

Deve­nir ton chien,

Juste pour être tien,

Qu’­tu sois jamais loin.

Ma déli­vrance

Serait d’être avec toi,

Même juste comme ça,

À suivre tes pas.

Et ma souffrance,

C’est quand je te vois

T’en aller sans moi

Pour bos­ser chez toi.

Dou­leur intense

Quand je te vois partie,

Aller vers l’amphi

Où tu fais étudies.

Bou­lot si dense,

Il te reste rien

De temps, même pour un

Tout petit copain…

Rare­té immense,

Je n’me drogue pas,

Pas même au canna,

Pas besoin de ça.

L’ac­cou­tu­mance

Ne me lie qu’à toi,

Comme elle lia

Hoël et Isa.

Oh, dis, Florence,

Penses‑y : si jamais,

Un jour, je te plais,

Ne nous laisse pas tomber…

(02/01)