On repart à la nuit tom­bée. Direction…

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…le télé­phé­rique, pour un vol char­ter avec buf­fet à l’intérieur.

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Pas des masses de lumière pen­dant le voyage mais, curieu­se­ment, j’ai une pho­to où la cabine est à peu près nette mal­gré trois secondes de pose !

Arri­vés en haut, il faut logi­que­ment redes­cendre. Pre­mière par­tie à pieds, aux flambeaux.

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En bon trou­peau à la Fran­çaise, avec des gens qui s’é­par­pillent un peu — Laurent doit être cin­quante mètres dans mon dos en train de faire un plan large, je suppose.

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Y’en a quand même un qui fait limite peur, habillé en cha­suble noire dans le noir avec une torche… Man­que­rait plus qu’un bûcher et une sor­cière, tiens ! ^_^

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Ah, chouette, on va voir une dameuse de près ! “Non, non, on va pas­ser par le tun­nel, là c’est dan­ge­reux, sur cette piste ils tra­vaillent au câble.”

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Effec­ti­ve­ment, la dameuse a une grosse potence au des­sus du dos, accro­chée à un câble cou­rant jus­qu’en haut de la piste. Quelques essais de filés, celui-ci est propre mal­gré 1/3 s.

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Après dix minutes de marche, on pointe devant le res­tau, où doivent nous attendre des spé­cia­li­tés locales. D’en­trée, on est dans le bain : trois cors des Alpes nous accueillent. Je repense avec émo­tion au Génie des alpages, mais en fait, c’est pas vilain comme instrument.

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Après trois mor­ceaux, silence, pré­sen­ta­tions — alors, y’a le chef de la police locale, va fal­loir faire gaffe… — et en fait, c’est vrai­ment grand, ces tuyaux.

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Déco­ra­tion amu­sante devant le res­tau : des ani­maux en bois tres­sés. Y’en a toute une série, sur­tout des cer­vi­dés et caprins.

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Et bien sûr, qu’im­portent les gelées, la neige ou l’ou­ra­gan, tou­jours l’homme avi­sé cap­tu­re­ra l’ins­tant. Ici, Chris­tophe Chan­ce­nest, de Samsung.

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Nous avons tro­qué un repré­sen­tant de Sam­sung pour un autre : Fabrice Lamy rem­place Florent. On note­ra la taille des verres : la pré­sen­ta­tion du repas indique sept plats, et “cha­cun sera accom­pa­gné d’un vin local adap­té : il y aura cinq vins dif­fé­rents”. Beau­coup de pinot, gris d’a­bord, rouge ensuite, un croi­sé de syrah en route, et des vins somme toute pas dégueu du tout. Les sept plats ne sont pas trop volu­mi­neux indi­vi­duel­le­ment, mais il y en a sept, et cer­tains auront un peu de mal à finir le des­sert – pour­tant pré­cé­dé d’un coup d’eau-de-vie locale, qui doit aider à la digestion.

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Bonne ambiance, ça dis­cute un peu pho­to, pro­duits pas­sés, pré­sents et futurs, mais ça dérape vite : ciné­ma (plus pré­ci­sé­ment, le “kinos des ramps”, comme dit Kevin), séries télé, vieux rock, amé­na­ge­ment d’in­té­rieur, et je me sou­viens sûre­ment pas de tout. Très bonne ambiance, on est bien contents d’être venus.

Donc, après cinq verres de pinot et un pousse-café, il est temps de ren­trer. Et pour ça, on va conduire. Si, si. O_o