Ce fut un voyage mémorable,

Riche de joie, d’é­clats de rire ;

Tu étais belle et adorable,

Prête à te lais­ser découvrir.

À la fin, je t’ai vue partir

Retrou­ver ta fade bourgade,

Et tu es entrée sans rien dire

Dans la bal­lade de mes balades.

Nous mar­chions d’un pas immuable

Au pied d’un pla­teau à gravir,

Puis dor­mions des nuits délectables,

Quelques étoiles pour nous vêtir.

Un soir je te regar­dais lire

À la fin d’une longue escalade :

Ce beau pro­fil devait finir

Dans la bal­lade de mes balades.

Une esca­pade presque coupable,

La sai­son où le cli­mat vire :

Sous un soleil impitoyable,

Un lac à deux doigts de durcir…

Dans une eau propre à tout transir,

Tu as plon­gé telle une naïade :

Tu restes un bien beau souvenir

Dans la bal­lade de mes balades.

Prin­cesses qui m’a­vez fait mûrir

Tout au long de nos escapades,

Je veux hono­rer vos sourires

Dans la bal­lade de mes balades.

(08/2015)