Retour de vacances
|Enfin, pas tout à fait. J’ai encore jusqu’à dimanche soir pour me reposer comme il faut. Je suis juste rentré à Paris.
En trois semaines, je suis resté à peu près, disons, 5 jours chez mes parents. Le reste du temps, ç’a été Arbois : vu des gens, en marge des “Rencontres littéraires” qui s’y déroulaient. Départ pour une petite semaine de camping, en train et sous la tente (cf. billet précédent), mais on a coupé au milieu pour squatter chez une copine dijonnaise en raison d’excès pluviométriques un peu lassants.
Je n’ai pas de photos du restau japonais, où un malade avec des couteaux et des spatules a fait cuire pleins de choses au milieu de la table. 50 % cuisine, 50 % spectacle, c’est plutôt impressionnant. Et ce qui ne gâte rien, le serveur était sympa.
Mais c’est vraiment dans ce genre de situation que je regrette amèrement qu’aucun fabricant n’ait voulu prendre le risque de coller un bon capteur (style celui du D300) derrière une bonne focale fixe “crêpe” (style le 21/3,2 Limited de Pentax), histoire de faire un vrai bon appareil compact à emporter partout. Parce que sur ce coup, l’histoire du mec qui n’a pas voulu s’encombrer de son reflex, j’ai pas fini de la ruminer.
Ensuite, je suis redescendu en train vers chez mes parents pour récupérer mon véhicule (voir billet précédent) qui, avec un carter d’huile tout neuf, tourne comme une horloge. Direction Grenoble pour voir des potes et en amener un jusqu’au mariage Rebattu. 130 personnes à un banquet, ça fait beaucoup, mais bizarrement c’est presque sympa. Passer deux heures à gonfler et attacher des ballons, c’est moins l’extase, mais dans l’ensemble c’était bien. Plein de photos pas encore triées, je vous mets juste celle-là.
On avait plus ou moins parlé de rando après le mariage, mais les mariés ont eu un bon plan pour se faire un mini-voyage de noces et de toute manière, le temps était si engageant que mêmes les festivités ont été raccourcies. Si “mariage pluvieux, mariage heureux”, il y en avait pour mille ans de bonheur.
Donc, le van est de nouveau posé chez mes parents (ça vous viendrait à l’idée de vouloir rouler dans Paris avec ça ? Moi pas.), j’ai repris mon TGV et me voilà de nouveau parisien.
Ah, au passage par Grenoble, j’ai été voir Hancock, juste pour me rappeler comment ça faisait de payer une place de cinéma. ^_^
La première moitié du film est absolument excellente. Il y a des héros (gens ordinaires qui font des choses extraordinaires), des super-héros (gens extraordinaires qui font des choses extraordinaires), des anti-héros (gens ordinaires qui font des choses ordinaires)… Hancock est un super-anti-héros : avec ses super-pouvoirs, ils se bourre la gueule et insulte les gosses. La seconde moitié est un peu plus convenue, mais reste plutôt distrayante, notamment grâce aux remarquables performances de Will Smith et Charlize Theron. Si vous ne savez pas comment occuper une heure et demie, n’hésitez pas à y aller : vous n’apprendrez rien de fondamental sur la vie, l’univers et tout le reste, mais au moins vous rirez de bon cœur.