Charonne, semaine 8
|Commençons par la rubrique cinéma, ça sera fait.
Hier, W., de Oliver Stone (oui, celui de l’interminable J.F.K., de l’excellent The doors, du pathétique Né un 4 juillet ou de l’inévitable Platoon par exemple). Un réalisateur qui nous a habitués au meilleur comme au pire, et qui ici s’essaie à l’entre-deux. Le film est parfois drôle, souvent pas, parfois sympa, parfois un peu long, et on retient plus facilement l’extraordinaire performance de Josh Brolin et l’omniprésence de la figure paternelle (pour ceux qui l’ignorent, le père de W. est un certain George Bush, président des États-Unis d’Amérique de 1989 à 1993 et l’un des rares à avoir échoué à se faire réélire) que la finesse du scénario ou la qualité de la réalisation. Notons ce choix étrange de conserver le même acteur (qui marque sa quarantaine) pour jouer W à tous les âges : ça passe pour la période moderne, mais on a du mal à croire qu’il a 20 ans dans les scènes des années 60…
Aujourd’hui, Hellboy II les légions d’or maudites, sous-merde monumentale, prévisible de bout en bout, dont on peinera à sauver quelque chose. C’est tout ce que j’ai à dire à propos de ça.
Sinon, la paperasse avance. Mon dossier doit être traité par la Sécu, qui avec un peu de bol va enfin percuter que oui, je suis revenu dans le privé et que oui, j’ai déménagé et que oui, j’existe. Le Crédit qui bricole doit détourner les versements et prélèvements de mon compte bancaire à Die pour les amener sur mon compte bancaire à Paris, étape qui me permettra ensuite (et enfin !) de clôturer le premier et devenir parigot à part entière.
Aujourd’hui, deux découvertes fondamentales :
– les nageurs parigots partent en vacances. Ben oui. Dans le monde civilisés, les gens profitent des vacances pour aller à la piscine, mais là, on devait être à peu près cinq dans les quatre lignes d’eau à côté de Pompidou. Je vais pas m’en plaindre, mais ça ne cessera de m’étonner ;
– la FNAC a du G1 en stock et, comment dire… Ça risque de chier dans la colle.
Bon, okay, je suis un peu jaloux de savoir que non seulement la FNAC l’a en vitrine, mais qu’elle l’a aussi en stock (en kit simple, pas en double kit), alors qu’on n’en a toujours pas à la rédaction. Mais ça ne m’empêchera pas de relever au passage ce qui n’est rien d’autre que de la publicité mensongère : le G1 n’est pas un reflex. Personne ne le conteste, surtout pas chez Panasonic (qui est assez fier de dire que c’est un truc nouveau, ni reflex ni bridge classique, qui préfigure sans doute ce que seront certains de nos appareils dans quelques années).
Interrogé à ce sujet, le vendeur de la FNAC m’a pourtant affirmé que c’était Panasonic qui fournissait ce slogan, chose qui n’est pas sans me laisser sur le cul. Il en a profité pour me dire que c’était logique parce que si on ne le mettait pas dans les reflex il faudrait lui créer une vitrine à part, ce qui n’est pas loin d’être ridicule : je ne m’étonne pas qu’il soit dans la même vitrine que les reflex (de même que je ne fus pas étonné, en leur temps, d’y voir des Epson R‑D1), je trouve juste ahurissant de le présenter comme un reflex.
Après, oui, si on veut classer l’appareil, il faut lui créer une catégorie. J’aurais tendance à dire que c’est même l’idée fondamentale… Mais ça doit être trop compliqué pour la FNAC.