Charonne, semaine 21
|Périgrinations linuxiennes décevantes : installer Steam sous Wine, c’est devenu trop facile. Y’a plus rien à faire, sinon télécharger l’installeur et le lancer sous Wine, ça marche on se croirait sous Windows. Enfin, y’a quand même un soucis avec le bi-écran qui oblige à couper manuellement un moniteur avant de le lancer, mais même pas un petit conflit de DLL natives à résoudre, c’est triste, s’pas ?
La PMA, c’était cette semaine. On n’y a envoyé personne (pas donné, un billet pour Los Angeles, vous saveï), et on a rien regretté. En gros : zéro surprise. Ah, si, un compact 10x chez Kodak et une série de trucs chez GE, j’en rigole encore.
Côté cinoche, ce fut Les gardiens, d’après Alan Moore, scénariste barré de La ligue des gentlemen extraordinaires ou V pour Vendetta par exemple. Un type qui a donc une certaine capacité au grandiose, un goût prononcé pour les personnages complexes et ambigus, mais aussi une petite tendance verbeuse qui pollue délicatement ce que j’ai lu de lui — V pour Vendetta et Les gardiens.
Et ben, j’ai bien retrouvé l’ambiance de la BD. Personnages pas vraiment gentils — mention spéciale, bien entendu, à Rorschach, protecteur des faibles mais vrai facho nostalgique de l’Inquisition, mais le Comédien et Manhattan sont pas mal non plus. Scénario fouillée et complexe, qui n’a pas peur d’exiger un minimum d’effort de compréhension du spectateur. Et longueurs interminables par endroits.
Les frères Wachowski avaient fait quelques coupes franches dans V pour Vendetta, vertement critiquées par les fans, mais à mon humble avis, ces Gardiens démontre qu’ils avaient raison.
Restent tout de même certains passages forts, très réussis, une ambiance prenante et des scènes qui marquent, donc globalement on peut considérer ça comme réussi.
Ensuite, Le soulèvement des Lycans, premier volet (et dernier paru, le syndrome Star Wars a encore frappé) d’une série dont je n’avais précédemment absolument rien vu — comme la série de Lucas, donc, si je les vois, ce sera dans l’ordre. Bon, euh… Scènes de baston beaucoup trop stylisées-flouifiées, donc illisibles. Copier-coller simpliste de plein de choses, récupérant des références de Dracula à Roméo et Juliette. Bref, ça remplit précisément le contrat pour lequel c’était prévu : ça a jamais prétendu être du cinéma.
L’événement marquant de ce passage dans le monde hilarant et pathétique des vampires-garous, c’est que la sangle de ma banane, sérieusement fatiguée il est vrai, a pété quand je me suis assis — le sac n’a pas gentiment glissé sur l’accoudoir mais s’est accroché dessus. Et ben ça n’a rien d’évident de trouver une banane pratique. J’ai fini par prendre un modèle pas trop pourrave, mais pas assez profond à mon goût — j’aimais bien mettre le portefeuille à la verticale… Snif.
Pour ceux qui ne l’auraient pas compris, c’était donc une semaine rien à dire.