Aïe.
|Y’a des fois des phrases qui restent, auxquelles on repense souvent, parce qu’elles ont marqué leur époque ou qu’elles ont détonné dans le paysage, qu’elles ont fait du mal ou du bien ou qu’elles ont déclenché une chaîne de réactions plus ou moins contrôlées.
Je sais pas exactement pourquoi¹, mais ces jours-ci, j’ai repensé à quelques-unes de ces phrases terribles et/ou magnifiques entendues, lues, écrites ou prononcées, et j’ai eu l’envie d’essayer de faire une liste. Elle ne parlera sans doute qu’à moi, mais après tout, je m’en fous, c’est mon blog à moi pour moi (d’ailleurs, d’où vous vous permettez de le lire ?).
Les voici donc, délibérément en vrac. La liste peut être amenée à évoluer. Ou pas. Peut-être même que j’effacerai ce billet dans trois jours, j’en sais rien.
“Tu sais, elles sont comme ça, les filles du Sud : elles parlent à tout le monde, mais ça veut rien dire.”
“Ça, c’est Franck. Lui, c’est un vrai con, tu verras.”
“C’est un travail où faut être souple.”
“T’es le grand frère idéal !”
“fo pas abuser kan meme!” (sic)
“On va pas rester longtemps ici.”
“Je sais que je suis cyclothymique, égocentrique et paranoïaque. Quoi d’autre ?”
“Tu veux bien faire l’amour avec moi ?”
“Franck, c’est plutôt ‘excès de maturité’. Non mais franchement, t’as quinze ans, éclate-toi un peu !”
“C’est la seule fois où j’ai eu l’impression qu’il y avait un problème entre nous deux.”
“T’es vraiment bon à rien !”
“Dis donc c’est bien formel comme proposition !!! ben ouais jveux bien y aller avec toi ! (j’ai l’impression d’être au primaire, tu veux me donner la main pour marcher jusqu’à la salle municipale ?)”
“On se serait cru en Province.”
“Toi, c’est par là.”
“Ceux qui supportent pas, ils dégagent.”
“T’as vraiment pas compris que ça fait six mois que je te tourne autour ?”
“Je t’aime.”
“Du coincé du cul style Franck Mée.”
「敬語は難しいね。」
“Ici, on est tous casés.”
“Franck, je te verrais trop faire ça : prendre un vélo et partir n’importe où…”
“What is ‘reserved’ ?… Well… Franck, you are reserved.”
“M’en veux pas d’avoir roulé des pelles à l’autre, c’est juste un mec comme ça, c’est un peu notre blonde à gros seins à nous…”
“Tu devrais plus souvent faire des compliments.”
“Mais quand tu vois qu’une relation évolue pas…”
“Ils étaient déjà amoureux ?”
“Au pire, t’auras une bière.”
“Non mais faut pas que tu viennes, ça va pas te plaire.”
“Et ben alors, pourquoi pas se tailler les veines, hein ? Ou se pendre ?”
“Quand il a bu, il parle beaucoup…”
“Je dois partir seule.”
“Chais pas… T’es pas simple, en tout cas.”
“Dans ma liste, il y aura du monde… Tu sais, j’ai des besoins.”
“Non mais c’est bon, j’y arrive encore, hein. Je fais même le tri.”
“T’es trop gentil.”
“Tu dégages de là !”
“On est tous avant tout des collègues.”
“Mais pourquoi elle accepte ça ?”
“Évidemment que quand tu bosses le week-end tu dois récupérer.”
“Les lundis après-midi là, ça va durer longtemps ? Non parce que là on va devoir vous passer à temps partiel.”
“Je pensais que personne était plus con que toi.”
“Je laisserai rien, ni un gosse ni une nana, se mettre entre moi et [ma passion].”
“Si ce travail te convient pas, il faut que t’en trouves un autre, hein.”
“Je t’aime…”
“Moi, j’ai une vie après le travail.”
Franchement, je pensais pas qu’il y en aurait autant. Intéressant comme exercice, en fin de compte. Oo
¹ Ça peut être que les deux semaines de vacances qui viennent vont marquer l’arrivée dans la zone des trois ans, celle à partir de laquelle normalement je déménage et/ou change de vie, et que c’est toujours un moment particulièrement pénible et introspectif.