SNCF : pas possible
|Demain, je dois aller à Groslay, en banlieue nord de Paris, pour l’anniversaire d’un pote.
Il habite à dix minutes à pieds de la gare, donc renseignons-nous chez la SNCF :
Ah. Aucun train demain après-midi. C’est ballot, pour une ville à 20 bornes de Paris desservie par le Transilien, même si “la desserte se réduit à un train omnibus à la 1/2 heure en soirée (après 20 h 30) et les week-ends” selon Wikipédia.
Dans ces cas-là, je joue au journaliste : je croise les informations de différentes sources. Vérifions avec la RATP, qui couvre également les trains de banlieue :
Alors, vous le savez peut-être, la RATP, généralement, c’est pas à moitié des branques quand il faut calculer des itinéraires. Par exemple, quand je prends la 9 pour aller en centre-ville, il me font aller à Buzenval plutôt qu’à Rue des Boulets, me faisant ainsi marcher cinquante mètres de moins… et circuler cinq minutes de plus.
Pourtant, là, la RATP bat la SNCF. Précisons pour le plaisir qu’il s’agit de trains SNCF.
Par pure charité, je ne parlerai pas des résultats obtenus par des gens compétents, genre l’efficacité germanique de la Deutsche Bahn.
Oh, et puis si, tiens, pour la bonne bouche :