13h, départ en bus, traversée d’Athènes.
On tourne en ville, notamment du côté du temple de Zeus. Difficile de trouver un coin de ciel : ici, le réseau électrique est aérien, contrairement à ce qu’on fait dans les métropoles françaises. Il y a débat pour savoir si c’est plus pratique : un réseau aérien est plus vulnérable aux avaries (il suffit d’une grue mal pliée, comme je l’ai vu à Grenoble le jour où un camion a arraché une caténaire de tramway), mais il est beaucoup plus facile à réparer. En revanche, côté esthétique, c’est assez unanimement reconnu comme moche.
14 h 20 : premier arrêt, au stade panathénaïque (disponible en grand, suffit de cliquer). La guide explique que c’est un stade antique, entièrement reconstruit en marbre blanc pour les jeux olympiques de 1896.
On peut grimper dans les gradins, grâce à des escaliers très pentus qui rappellent plus le chemin de garde d’un donjon qu’un stade moderne. À peu près tout le monde en profite pour jouer avec les modes panoramiques des appareils (ici, Marion et son NEX-5N), comme moi plus haut.
Il y a des gens qui courent sur le stade, mais ils ne sont pas très nombreux : la plupart se contentent de regarder le soleil en se disant que du marbre blanc, un 24 août à 14 h 30, ben même orienté au nord-ouest, ça garde un petit côté “four solaire”.
On pourrait être tenté de s’arroser généreusement, mais les vasques sont à sec…
…alors on monte loin du bitume noir. En haut, on photographie la ville, certains en s’accrochant au parapet, d’autres en s’appuyant dessus (ça devrait être interdit d’être aussi grand).
Vue sur l’Acropole, qui sera notre prochaine destination… Enfin, si le bus veut bien redémarrer : pendant qu’on retourne vers lui, le chauffeur est occupé sous le capot. Je m’aperçois au passage que le bus a trois bidons de 50 l de liquide de refroidissement dans la soute : pas de doute, on est dans un pays chaud où les radiateurs morflent.
On monte dans le bus, et on choppe au passage des bouteilles d’eau glacée : à boire par toutes petites gorgées sous peine de contracture de la gorge, mais qu’est-ce que ça fait du bien !
On redescend du bus, déclaré en panne, pour monter dans un autre que la compagnie a dépêché pour nous. Le thermomètre indique 36 °C, il est temps de monter au soleil.