Courrier (bis)
|Vous vous souvenez peut-être qu’en décembre 2012, le courrier contenant mon contrat de travail avait été ouvert avant de m’être livré. Cela s’était de nouveau produit quelques mois plus tard pour un autre courrier un peu épais, sans que j’en fisse un billet.
Aujourd’hui, c’est un colis de la DGAC que j’attendais, qui a été livré dans une enveloppe non seulement ouverte, mais totalement déchirée. Le contenu n’a rien et est complet, je suppose que l’indélicat qui s’amusait à fouiller le colis espérait trouver autre chose que des documents de vol à vue.
Bon.
Une fois, c’est pas de bol. Trois fois, c’est pas un hasard. Ça ne m’était jamais arrivé quand j’habitais dans le vingtième (bureau de la rue des Pyrénées), ça fait trois fois depuis que je suis dans le dix-huitième (bureau de la rue Tzara). Je pense donc qu’il y a un type, quelque part dans le coin, qui bosse à la Poste et fouille régulièrement dans les colis.
Chère La Poste, ceci est absolument anormal. J’ai autre chose à foutre que de passer ma matinée de demain à porter plainte, surtout qu’on ne m’a rien volé (cher aspirant voleur, au passage, les trucs importants ou chers, je me les fais livrer en main propre, donc c’est même pas la peine d’ouvrir les simples Colissimo suivis et autres lettres). J’ai autre chose à foutre de mes soirées que de vérifier sur la facture s’il ne manque rien dans le colis. Et les gens qui m’envoient des courriers paient (ou me font payer) pour que ceux-ci arrivent indemnes.
Chère La Poste, tu comprendras que notre histoire d’amour est sur la mauvaise pente.
Alors, chère La Poste, fais-moi plaisir : fais ton taf, mène ton enquête, et vire pour faute lourde le petit connard qui te fait passer pour une grosse indélicate.
Merci d’avance.