La pensée du jour

Hier soir et cette nuit, des mil­liers de gens ont géné­reu­se­ment offert d’hé­ber­ger les per­sonnes qui, suite aux atten­tats, se seraient retrou­vées dans l’im­pos­si­bi­li­té de ren­trer chez elles. Twit­ter a été par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant dans le mou­ve­ment, le mot-clef #Por­teOu­verte étant mas­si­ve­ment uti­li­sé aus­si bien parce ceux qui cher­chaient un abri que par ceux qui en pro­po­saient un. Il n’est en effet pas ques­tion de lais­ser des gens dehors une nuit de novembre…

porteouverte

…pas vrai ?

C’é­tait la pen­sée du jour. Notez bien que je cri­tique pas la géné­ro­si­té des gens et que je com­prends évi­dem­ment qu’elle soit réveillée par l’ac­tua­li­té ; je trouve juste que le contraste met cruel­le­ment en lumière leur impas­si­bi­li­té quotidienne.