Joyeux anniversaire

C’est un enfant de l’a­près-guerre, un des pre­miers du baby-boom. Né sous les meilleures étoiles, il lan­ça une nou­velle géné­ra­tion, plus raf­fi­née, cachant une mus­cu­la­ture de mara­tho­nien sous un cos­tume cin­tré impec­ca­ble­ment taillé. Son esprit réso­lu­ment moderne aurait pu faire hur­ler les plus conser­va­teurs, mais il est rapi­de­ment deve­nu l’a­mi d’une élite riche et sou­cieuse de style — avec laquelle il n’a pour­tant pas tou­jours été tendre : comme tous les vrais spor­tifs, il pou­vait par­fois se mon­trer carac­té­riel et quelques mau­vaises langues l’ont un temps sur­nom­mé “tueur de doc­teurs”. Habi­tué du cos­tume queue-de-pie dans sa jeu­nesse, il por­tait éga­le­ment par­fois un cos­tume à la tom­bée de hanches plus tra­di­tion­nelle et renon­ça défi­ni­ti­ve­ment au pre­mier dans les années 80 ; il reste cepen­dant tou­jours un sym­bole d’é­lé­gance très appré­cié par ceux qui ont les moyens de s’of­frir sa compagnie.

Joyeux anni­ver­saire, Bee­ch­craft Bonanza.