Joyeuse année
|Le premier janvier 2015, à la séance de 13 h 50, je voyais un film intitulé A most violent year. C’était anodin et je ne m’en suis aperçu qu’hier, en préparant mon bilan ciné annuel.
Je pense que la plupart des gens seront d’accord : “une année fort violente” est une excellente description des douze derniers mois, aussi bien à l’international (un bon lot de guerres ont démarré ou se sont renforcées en 2015) que sur le territoire français (deux attentats marquants, suspension de certaines libertés publiques et multiplication de vigiles incompétents qui ne servent à rien et, personnellement, m’angoissent plus qu’ils ne me rassurent). Dans mon cas, l’année a aussi été violente sur le plan personnel, même si, histoire de positiver un peu, mes relations avec la gent féminine ont été sensiblement plus légères que les années précédentes.
Il y a les gens, nombreux, qui vont vous souhaiter une bonne année, ou juste que 2016 vous fasse oublier 2015.
Moi, j’ai décidé de faire quelque chose pour essayer d’améliorer 2016. Je suis pas spécialement superstitieux, mais ça ne coûtait rien de profiter de la séance du premier janvier à 13 h 50 pour voir un film qui mettrait l’année sous une bonne étoile.
Si ça fonctionne, 2016 devrait être placée sous le signe de la joie. C’est en tout cas tout ce que je vous souhaite.