Henri Farmann
|Si vous savez où est l’héliport de Paris-Issy, peut-être vous êtes-vous déjà demandé quelle était la meilleure façon de s’y rendre. Et peut-être, du coup, avez-vous demandé à Via Navigo, le site du Syndicat des transports d’Île-de-France, et obtenu ce plan de quartier :
C’est amusant, non, cet arrêt de tram “Henri Farmann”, à deux pas de la rue Henry Farman ?
Homonyme ou faute d’orthographe ? Je vous laisse deviner.
Notons en passant que “Henry Farman” est le nom de naissance d’Henri Farman, dont le père était anglais mais qui a toujours vécu en France. Il a officiellement fait franciser son prénom en 1937, à la soixantaine bien tassée. Le fait de l’écrire avec un “y” n’est pas forcément innocent : en France, on garde habituellement son orthographe officielle de citoyen Français, tandis que les perfides Anglais aiment à rappeler qu’il était à moitié des leurs en l’orthographiant à leur façon.
En revanche, sur le nombre de “n”, tout le monde est d’accord : il n’y en a qu’un.
(Quant à savoir pourquoi c’est justement cette rue-là qui porte son nom, il n’y absolument aucun hasard : c’est sur ce champ, devenu depuis l’héliport de Paris, qu’il a réalisé le premier vol d’un kilomètre en circuit fermé et le premier vol de plus de deux kilomètres, en 1908.)