Le 3 septembre, décollage à l’aube. Direction Berlin, voyage de presse Samsung.
RER quasiment vide, ben tiens, qui est assez malade pour se prendre un train à 5h un jeudi ?
Arrivée à Roissy, bonjour aux (charmantes) attachées de presse et à leur patronne, récupération de la carte d’embarquement, tiens, personne jette le moindre œil à mon sac cette fois-ci…
Passerelle d’accès à l’avion, première grande série d’oriflammes — j’en verrai d’autres. Le soleil pointe à peine, le temps s’annonce beau, il est temps d’aller roupiller entre deux passagers pour un vol d’une grosse heure.
Arrivée à Berlin. Cordes grosses comme le bras, inondations en vue. Cool, ça commence… On saute dans un bus, direction la Berlinmesse, grande salle d’exposition où se tient le salon de l’IFA — ben oui, c’est pour ça qu’on est là.
On le voit sur la photo : curieusement, quoique l’IFA soit un salon nettement plus important que la Photokina, on va plutôt moins marcher : les halles sont beaucoup plus concentrées et la masse ne dépasse pas 700 m du nord au sud, soit 100 m de moins que la Kölnmesse, et la salle de presse est en plein milieu.
À l’entrée, une statue de vache ours (merci Tim) sous LSD nous accueille. Direction la salle de conférences pour le motif premier de ce voyage de presse : la conférence Samsung.
En chemin, le troupeau de journalistes montre que décidément, le Français n’aime pas marcher en groupe.
Je vous fais grâce de la conférence : on a bien compris pourquoi on était seulement trois de la presse photo. Même s’il nous avait été précisé qu’il ne fallait pas trop rêver, rien de nouveau sur le NX, donc rien de nouveau tout court dans notre domaine. La télé et le frigo sont l’avenir de l’humanité.
Repas sur le stand, il y a déjà beaucoup de monde — surtout si l’on pense que le Salon n’est pas encore ouvert…
…et que, d’ailleurs, le montage du stand n’est pas fini.
Après-midi, rien à faire, allons voir ce qui se prépare ailleurs.
Curieusement, pas vu d’immortels se découper dans les parkings, qui sont pourtant pleins de joie et de gaieté comme dans Highlander III.
Sont faits exprès : le pilier qui bouche la photo à droite (analyse : ligne du temps brisée, pas d’avenir), les personnages qui circulent vers la gauche (retour en arrière), omniprésence du plafond en béton (fermeture du ciel, écrasement des humains), le cadrage qui ferme l’endroit où va la dame du premier plan (elle ne sait pas où elle va, perte de repères). Photo techniquement réussie donc, je vous défie de dire le contraire (non Ghusse, j’ai pas dit “chiche” ^^).
Après s’être faits virer de tous les stands (“the stand is closed, come back tomorrow, it will be open”), y compris de chez Samsung, on prend le premier bus pour l’hôtel.
Suite : Berlin