Le lendemain, le salon est ouvert. On peut donc visiter tous les stands d’où on s’est fait jeter la veille, finis dans la nuit par des ouvriers payés dans l’urgence.
Arrivée sur place… Un alignement d’oriflammes LG (cent mètres plus loin, y’a le même pour Samsung : la guerre de Corée se rejoue à Berlin) et un splendide bunker post-soviétique peint par Bilal : c’est lourd, c’est moche, ça pèse sur l’ambiance rien qu’à le voir.
Pourtant, c’est écrit dessus : l’harmonie parfaite du design et de la technologie. Gloups. O_o
(Les maniaques auront noté que ces photos ont été prises dans l’ordre inverse de leur présentation : c’est que pour une raison mystérieuse, le bus a fait deux fois le tour, ce qui m’a permis au deuxième passage de shooter le plan que j’avais raté au premier.)
Visite des stands. La veille, ça donnait ça :
Des déchets partout (jamais de gaspillage dans les salons…), des échafaudages autour, et des gens accrochés au plafond (montrés en page 1). Là, bien sûr, c’est pas le stand Samsung, mais l’espace entre différents stands d’une halle du côté des petits accessoiristes.
Ce matin, ça donne ça :
Pas de gaspillage toujours : alors que, juste à côté, Samsung présente une télé qui consomme encore moins — 70 W pour une image claire sur une dalle gigantesque — et nous a abreuvé d’écologie dans sa conférence, ici, on a une jolie tulipe de LCD composée de 6 × 17 écrans — soit si je compte bien dans les 5 kW, en comptant les écrans à 50 W en moyenne, ce qui est probablement un minimum.
Plus loin, c’est plus classique, moins hi-tech, mais ça pète bien : animation chez Fujitsu, avec des batteurs de tambours pour le moins énergiques.
Autres trucs plein de bon goût shootés au hasard des pérégrinations :
Vous y connaissez rien, c’est de l’art. (En fait, ces poubelles sont là pour la publicité des vendeurs de sonorisation, un beau caisson de basse de 50 W étant indispensable à tout jacky normalement constitué.)
Bilan après deux jours : euh… Sans commentaire. J’ai pu prendre en main le GF1, découvrir des NX sous cloche, et sorti de ça, ballepeau. Une heure d’attente devant la Messe, puis direction l’aéroport.
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