Arrivés à l’aéroport, une bonne heure à tuer. Quelques voyageurs premium ont leurs entrées au bar réservé d’Air France, pas nous, donc on se retrouve à quatre dans un bistrot. Discussion détendue, sans doute le meilleur souvenir du voyage, même s’il appert que globalement, on est tous un peu déçus par le manque de produits marquants présentés sur l’IFA.
Passage de la douane, ouahou, comme une lettre à la Poste encore une fois. Début juillet, mon sac avait été fouillé et vidé à l’aller, et au retour j’étais passé dans le flot après qu’un vigile avait soigneusement surveillé mes bagages… Seule explication cohérente : quelque chose a changé. C’est pas l’ambiance sécuritaire (on est toujours sous Vigipirate et consorts), c’est pas ma carte de presse (je l’avais déjà) ou mes fringues (sandales, short et t‑shirt, on se refait pas)… C’est quand même pas juste parce que je me suis coupé les cheveux que, de vilain terroriste à surveiller, me voilà gentil touriste à accompagner ? O_ô
Arrivée dans l’avion, je suis peut-être le seul à encore jeter un œil aux consignes de sécurité, surprise…
Le guide d’évacuation de l’A318/A319 dans mon siège, celui de l’A320 dans tous les autres sièges. Je regarde pour être sûr, pas de doute, on est dans un A320. Bon, pas de quoi fouetter un chat (seule différence, outre le nombre de sièges : l’A320 a deux panneaux amovibles au-dessus des ailes alors que ses petits frères n’en ont qu’un), donc ça me fait plutôt marrer, mais c’est presque moi qui ai dû rassurer le stewart qui avait l’air de trouver ça très anormal.
Vol au sud-ouest + soleil couchant = bô.
En plus, cette lumière rasante met en valeur le démontage de l’aile à l’approche.
Et pour boucler la boucle, retour sur un alignement de dérives, Easyjet ayant été remplacé par Air France.
Voilà, bilan professionnel conforme aux prévisions, bilan personnel complexe, bilan touristique mitigé.
Ça se confirme, je suis pas fan de l’Allemagne : comme l’an passé à Cologne, j’y ai trouvé des gens professionnels, compétents, mais rigides et austères. En gros, des Parisiens, mais avec en prime une langue que je comprends absolument pas — rien à voir avec les latins méridionaux.
Après, le peu que j’ai vu de Berlin donne envie d’y retourner, ne serait-ce que pour saisir un peu mieux comment est foutue le ville — grands parcs, canaux, monuments omniprésents, et restes de rupture entre est et ouest manifestés par… paradoxalement, un stock d’hôtels de luxe à l’est. O_o