Le lendemain, temps dégagé, on prend la route vers le nord.
La route est droite et la pente est plate, et c’est absolument désert, paumé, vide, tout ça. À un moment, on se dit qu’on a dû aller un peu loin : on arrive sur un panneau qui dit que là, la route 26 devient la F26 est que c’est interdit aux véhicules routiers. On revient, on trouve la cascade du coin…
La rivière est ici un peu tordue, comme toutes les rivières en terrain plat, et elle perd d’un coup cinq mètres d’altitude, ce qui est plus que sur les vingt bornes qui suivent.
Plein de roches volcaniques, dont des cailloux très très très légers… mais qui flottent pas. Même s’il leur faut deux minutes pour atteindre le fond de 20 cm d’eau.
Retour à la voiture, un peu perdue dans un immense paysage plat comme une crêpe.
On revient vers Hella en passant de l’autre côté de la vallée, par la 268. Une piste en terre plus “normale”, qui n’est pas ultra-plate ni bâtie systématiquement sur un remblai : ici, ça serpente gentiment à même le sol, passant entre les monticules rocheux. Une jolie piste, très agréable à parcourir, et des paysages un peu moins monotones que sur la 26. Un aérodrome au milieu de nulle part, aussi.
Truc paumé genre cabane de chasse près de la rivière. Là, c’est presque vallonné…
On passe à la piscine d’Hella, toujours aussi top géniale mais bordel faut vraiment qu’on fasse ça en France. Fin d’une journée calme, on rentre au gîte, ma mère conduit…
…et je fais des photos.
J’ai un peu de mal à choisir, alors je mets les deux. La première est mieux fermée, plus contrastée aussi avec un écho bleu dans la partie basse sur la rivière, mais un peu centrée. Celle-ci est plus routière, plus dynamique, plus diagonale, mais un peu moins contrastée rouge/bleu…
Et puis, un p’tit passage en CinemaScope, parce que l’Islande, c’est aussi le midwest de John Ford et de Clint Eastwood.