C’était il y a un mois. Samsung fêtait le lancement de son premier hybride, le NX10, et les premiers tests plutôt positifs parus çà et là. Et pour le fêter comme il faut, le constructeur coréen envoyait un lot de journalistes, une attachée de presse et trois représentants à Saint-Moritz, station balnéaire de suisse romanche (San Murezzan dans l’idiome local) devenue station de sports d’hiver pour gens très fortunés — en gros, des chambres à un mois de salaire par personne et par nuit, et le reste à l’avenant.
Il y avait pas mal de monde que je connaissais plus ou moins — dont des gens déjà présents lors de mes précédents voyages de presse, notamment à Lisbonne l’été dernier —, d’autres que je n’avais jamais vus, un programme d’enfer paradisiaque avec une liste d’activités promettant trois jours sans temps mort. Au retour, près de 800 photos dont seulement 200 vraiment foirées, avec deux conséquences :
— j’ai mis une éternité à tout trier ;
— ce “carnet de route” est extraordinairement long. J’ai tenté de tailler dans le gras (non, je parle pas de mon ventre), mais il en reste… 12 pages. Pas une de moins.
- Away we go
- Up in the air
- Hotel California
- Fais comme l’oiseau
- Douce nuit
- Rasta rockett
- Cold cold night
- Hell freezes over
- Crazy heart
- Le dernier trappeur
- Zombieland
- Feel like going home
Le bilan technique, c’est que les NX10 à nous confiés ont survécu à des trucs carrément pas prévus dans le mode d’emploi : températures négatives, projections de neige, condensation, chocs divers, courants d’air plutôt vivifiants…
Le bilan humain, c’est plein de baptêmes de trucs pas connus de ma part : hélico, bobsleigh, etc., une super ambiance comme d’habitude dans ce milieu (curieusement, même entre concurrents et malgré des caractères souvent plutôt affirmés, ça se passe toujours plutôt bien). Bref, que du bon, de l’éclate et du plaisir.
Malgré les tests en urgence, les passages au labo sous la pression pour corriger un problème, les lecteurs qui râlent parce qu’on n’a pas testé leur appareil fétiche avant même son annonce, y’a quand même des jours où je me dis que je fais un métier sympa.
Merci encore aux organisateurs, qui ont fait un boulot à la fois super et suffisamment souple pour s’accommoder des préférences de chacun.