15 h approchent, Aurélie Hallereau, rédac-chef adjointe de Déclic photo, et moi quittons le groupe de skieurs…
…pour rejoindre Anne-Sophie. Elle surveille l’équipement…
…parce que bon, si possible, il vaut mieux qu’elle ramène tous ses clients entiers ! Et au programme, on a du deltaplane et du parapente. Honneur aux dames — ou prudence hypocrite, à vous de voir —, je laisse ma consœur se lancer sur le premier.
Le départ se fait à skis, en glissant gentiment dans la pente pour prendre de la vitesse…
…jusqu’à l’instant du décollage.
Deux minutes plus tard, je suis à mon tour en plein air. J’ai fait attention à passer le NX10 par-dessus le harnais, ce qui me permet de m’en servir en vol.
Je suis pas le seul à photographier : mon pilote a un bon vieux µ-III accroché au bout d’une perche, pour photographier ses passagers en vol. Du coup, j’ai actuellement un rouleau de Superia 200 dans la poche, qu’il faudra que j’essaie de faire développer quelque part. O_o
Il fait un temps superbe pour voler, comme du reste le midi avec les hélicos. En contrebas, Saint-Moritz profite d’un soleil déclinant…
Bon, je me suis laissé surprendre par le froid : j’ai décollé veste ouverte, comme pour skier. N’empêche, c’est bonnard. Le parapente est extraordinairement doux, c’est beaucoup plus progressif que le planeur ou l’hélico : on passe les masses d’air en souplesse et dans un silence quasi-total, les virages sont exemplaires de progressivité du fait du bras de levier élevé — raaaaah, ça y est, je veux en refaire !
Après huit minutes d’un vol trop court, je repère le terrain d’atterrissage, et le deltaplane déjà posé. On approche, rotation rapide en finale et coup de vent traversier au toucher, je me retrouve lamentablement vautré, mort de rire, tandis que la voile se rabat sur ma gauche. Quand je me relève de mon ridicule, Aurélie est à peine moins hilare, merci pour la compassion ! (Bon, j’avoue, j’aurais sans doute été bien plus vache à sa place — meuh non, je suis pas moqueur.)
Retour à l’hôtel, douche, bain — la salle de bain fait la surface de mon appart’ —, puis je m’allonge pour me reposer cinq minutes. Je me réveille trois quarts d’heure plus tard, dans un état proche de l’Ohio, bon sang, je pensais pas être aussi crevé en vrai !
Je me fais violence, je me lève, il est temps d’aller manger.