Sans dire qu’il fasse froid après notre virée neigeuse et nocturne, un petit tour au chaud est une éventualité tolérable. On rentre dans un bistrot…
Ah tiens, on dirait que l’appareil a pas aimé le passage brutal de ‑5 °C et 80 % d’hygrométrie à 35 °C et atmosphère saturée. Coup d’œil sur l’objectif : il y a plus épais de buée que de lentille.
Coup de chiffon, c’est bon…
…pour dix secondes. En fait, il faudra une demi-heure pour que tout se mette à température. Sur le plan électronique, en revanche, rien à signaler : le passage du blizzard aux tropiques n’a pas perturbé l’appareil.
Dans un coin de table, y’en a bien deux qui parlent boulot, mais dans l’ensemble, on n’est pas là pour beurrer les sandwiches. On discute, plaisante, tout ça. On écoute aussi, parce que curieusement, le bistrot a une bande sonore à base de reprises de vieux rock, plutôt très réussie.
Ceux qui osent en profitent pour danser…
…sans trop s’inquiéter quand la fille naturelle de Calamity Jane s’enfuit à deux pas d’eux.
Bon, il se passe plein de choses que, dans certains cas, on évitera de commenter (y’a encore une histoire de téléphone disparu à peu près dans ces eaux-là). Les appareils photo s’entassent sur la table, on prend celui qui passe quand on voit une image amusante…
Du coup, c’est bien la première fois que j’ai ma pomme dans mon appareil au sortir d’un voyage de presse. D’ailleurs, même moi, j’ai l’air de me demander ce que je fais dans cette carte mémoire.
Deux heures un quart, direction l’hôtel. 3200 ISO, ça rend encore pas mal au format timbre-poste : le NX10 n’est pas la révolution annoncée par Samsung niveau sensibilité, mais c’est un vrai progrès par rapport à ce qu’on a vu sur le K‑7.
Bon, y’a des gens qui ont l’entraînement pour se coucher à cette heure, mais pour ma part, ça m’arrive à peu près une fois par trimestre. Rapide calcul : dans le meilleur des cas, cinq heures de sommeil… Et demain, il reste des beaux morceaux de programme.