La lumière du hublot
Rebondit sur sa peau,
Souligne ces herbes folles :
Une soie blonde si fine
Qu’à peine je la devine,
Mais qui m’accroche au vol…
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Je vois sa joue qui frôle
L’angle de son épaule,
Et son sourire rêveur ;
Et puis je m’éblouis
De son oreille sertie
Dans un bel accroche-cœur.
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S’aventurant plus bas,
Mon œil dévore son bras,
Savourant en chemin
La lumière subtile
Qui accroche ces cils
Dorés comme les foins.
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Que le temps devient long
Quand monte la passion
Qui pousse à déposer,
Sur l’élégant duvet
De l’épaule détendue,
Un baiser défendu.
(10/11)