Joyeux anniversaire

Né pour une com­pé­ti­tion, il dut cepen­dant y décla­rer for­fait : il n’a­vait pas pous­sé son pre­mier cri lorsque celle-ci fut conclue. Ses parents ne lui en tinrent pas rigueur et conti­nuèrent à l’é­du­quer — un esprit sain dans un corps sain, il apprit très tôt la nata­tion, le ski et la course, tout en étu­diant le chi­nois. La guerre lui offrit une seconde jeu­nesse : il était à la fois assez didac­tique pour faire un bon ser­gent-ins­truc­teur et assez spor­tif pour deve­nir offi­cier de liai­son, et il s’ac­quit­ta de cette double car­rière avec suc­cès. Reve­nu à la vie civile, il devint un gen­til cama­rade, appré­cié des den­tistes, méde­cins et hommes d’af­faires. Il aurait pu se lais­ser aller, mais il gar­dait un goût pour le sport et, après une séance de mus­cu­la­tion, il revint même briè­ve­ment (et offi­cieu­se­ment) sous les dra­peaux dans les années 1960. Il coule aujourd’­hui des jours heu­reux entre le ciné­ma et ses tou­jours nom­breux amis : encore très actif mal­gré ses quatre-vingts ans, il ne refuse jamais une petite séance de yoga… ou de parachutisme.

Beechcraft 18
Tou­jours aus­si élé­gant, le Beech 18 est encore très actif, pas seule­ment au ciné­ma.

Joyeux anni­ver­saire, Bee­ch­craft 18.