Carnet de route : San Murezzan

C’é­tait il y a un mois et demi. Sam­sung fêtait le lan­ce­ment de son pre­mier hybride, le NX10, et les pre­miers tests plu­tôt posi­tifs parus çà et . Et pour le fêter comme il faut, le construc­teur coréen envoyait un lot de jour­na­listes, une atta­chée de presse et trois repré­sen­tants à Saint-Moritz, sta­tion bal­néaire de suisse romanche (San Murez­zan dans l’i­diome local) deve­nue sta­tion de sports d’hi­ver pour gens très for­tu­nés — en gros, des chambres à un mois de salaire par per­sonne et par nuit, et le reste à l’avenant.

Il y avait pas mal de monde que je connais­sais plus ou moins — dont des gens déjà pré­sents lors de mes pré­cé­dents voyages de presse, notam­ment à Lis­bonne l’é­té der­nier —, d’autres que je n’a­vais jamais vus, un pro­gramme d’en­fer para­di­siaque avec une liste d’ac­ti­vi­tés pro­met­tant trois jours sans temps mort. Au retour, près de 800 pho­tos dont seule­ment 200 vrai­ment foi­rées, avec deux conséquences :

— j’ai mis une éter­ni­té à tout trier ;

— ce “car­net de route” est extra­or­di­nai­re­ment long. J’ai ten­té de tailler dans le gras (non, je parle pas de mon ventre), mais il en reste… 12 pages. Pas une de moins.

  1. Away we go
  2. Up in the air
  3. Back in USSR
  4. Fais comme l’oiseau
  5. Douce nuit
  6. Ras­ta rockett
  7. Cold cold night
  8. Hell freezes over
  9. Cra­zy heart
  10. Le der­nier trappeur
  11. Zom­bie­land
  12. Feel like going home

Le bilan tech­nique, c’est que les NX10 à nous confiés ont sur­vé­cu à des trucs car­ré­ment pas pré­vus dans le mode d’emploi : tem­pé­ra­tures néga­tives, pro­jec­tions de neige, conden­sa­tion, chocs divers, cou­rants d’air plu­tôt vivifiants…

Le bilan humain, c’est plein de bap­têmes de trucs pas connus de ma part : héli­co, bobs­leigh, etc., une super ambiance comme d’ha­bi­tude dans ce milieu (curieu­se­ment, même entre concur­rents et mal­gré des carac­tères sou­vent plu­tôt affir­més, ça se passe tou­jours plu­tôt bien). Bref, que du bon, de l’é­clate et du plaisir.

Mal­gré les tests en urgence, les pas­sages au labo sous la pres­sion pour cor­ri­ger un pro­blème, les lec­teurs qui râlent parce qu’on n’a pas tes­té leur appa­reil fétiche avant même son annonce, y’a quand même des jours où je me dis que je fais un métier sympa.

Mer­ci encore aux orga­ni­sa­teurs, qui ont fait un bou­lot à la fois super et suf­fi­sam­ment souple pour s’ac­com­mo­der des pré­fé­rences de chacun.