J’aime pas le cinoche

Voi­là, c’est dit. Depuis le temps que je me la pète à citer des répliques à chaque coin de conver­sa­tion, à faire la liste des 68 films vus depuis le nou­vel an (pas si énorme en 32 semaines), à rele­ver l’a­bon­dance de salles et les abon­ne­ments illi­mi­tés comme points posi­tifs de la ville que j’ai l’hon­neur et l’a­van­tage d’ha­bi­ter, il faut que je fasse mon coming-out : j’aime pas le cinoche. Vrai­ment, je déteste.

Enfin, si je puis être plus pré­cis, je déteste le cinoche comme je déteste Paris : c’est génial quand y’a per­sonne, mais voi­là, y’a tou­jours du monde.

Si vous le per­met­tez, et même dans le cas contraire, je vais donc pré­ci­ser ma pen­sée : je déteste le gros con qui s’est assis à côté de moi, dans une salle où il res­tait pas mal de places, tout à l’heure. Obèse à en avoir la taille qui débor­dait par des­sus l’ac­cou­doir, ajou­tant à cela des bras tenus écar­tés parce que si on les plaque au corps c’est pas assez chiant pour les voi­sins alors c’est pas drôle, ce tas de merde en trois-pièces Arman­cia­ga a pous­sé l’in­fa­mie jus­qu’à se déca­ler d’un siège pour me suivre lorsque je pro­fi­tai de la place libre à mon côté pour me déga­ger de son emprise.

Détail crous­tillant pour ajou­ter à mon bon­heur : cette salo­pe­rie ambu­lante avait un iPhone. Je le sais : il a son­né pen­dant le film et l’en­flure en cos­tard a mis dix bonnes secondes à le faire taire.

Gros connard de merde au sans-gêne ahu­ris­sant, ce billet t’est hum­ble­ment dédié. Va pour­rir en enfer.