Joyeux anniversaire
|On peut le dire comme on veut : il avait une drôle de gueule. Sa carrure trapue de travailleur ouest-allemand avait tout de même un but, et il était l’un des rares dans son genre à pouvoir se déplacer un peu partout, sans craindre la poussière et les cailloux. Il savait également se contenter de peu d’espace et ne pas casser les oreilles à tout le monde et, malgré (ou grâce à ?) ses discutables verrues sur les épaules, il pouvait se faire apprécier — on a d’ailleurs pu y voir l’énième remplaçant d’une superstar qui attendait impatiemment la retraite (et qui l’attend toujours). Hélas, il lui manquait un talent : l’économie. Dispendieux, il peina à se faire des amis et fut rapidement oublié.
Bon anniversaire tout de même, VFW 614.