Boum

Voi­là ce qui se passe quand on publie un article qui marche sur un blog habi­tuel­le­ment plu­tôt calme :

Sta­tis­tiques des requêtes four­nies par OVH

On remarque que ça se calme vers 1 h du matin et que ça redé­marre vers six heures : les lec­teurs sont prin­ci­pa­le­ment français.

On remarque aus­si que le gros des lec­tures a lieu aux heures de bureau. L’ar­ticle est vite lu (il ne fait que 3 330 signes), mais ça en dit long sur la pro­duc­ti­vi­té du Fran­çais sur son lieu de travail.

Acces­soi­re­ment, je suis triste et un peu cho­qué de voir le défer­le­ment de vio­lence anti-jour­na­lis­tique que cet article a pro­vo­qué sur le Face­book des pilotes de Cana­dair. Même après leur avoir signa­lé que cet article a été écrit par un jour­na­liste, jus­te­ment, les blai­reaux, bou­lets et connards ordi­naires ont conti­nué à taper sans dis­tinc­tion sur tout ce qui écrit, parle ou publie de l’information.

Pire, hier soir, sur le même groupe, une jour­na­liste est venue à la recherche de ren­sei­gne­ments. Elle s’est fait incen­dier, huer et insul­ter, avant même que qui­conque se ren­seigne sur ce qu’elle fai­sait, pour­quoi elle était là, et s’il était pos­sible qu’elle fasse jus­te­ment un “sujet” propre et informatif.

Note impor­tante : évi­dem­ment, ce sont les mêmes qui se plaignent de “la presse incom­pé­tente qui parle sans savoir” et qui ont ago­ni hier une jour­na­liste qui vou­lait jus­te­ment se ren­sei­gner avant de par­ler. Et non, ce para­doxe ne semble pas les frapper.