Joyeux anniversaire
|Papa en était fier. À raison, disent les observateurs : son bébé était le seul capable de suivre le rythme de ses petits camarades britons et germains. Comme eux, c’était un grand sportif, gymnaste et sprinteur ; il avait aussi de meilleurs appuis et s’il était un peu moins musclé, il était un peu plus agile. Il était surtout plus jeune et, à cet âge, deux ans d’écart, c’est un gouffre : lorsque les olympiades commencèrent, il se lança dans la compétition avec bonne volonté mais sans réel entraînement. Il fit mieux qu’on aurait pu le craindre, mais ne put logiquement s’imposer ; rapidement retiré des stades, il fit un peu d’enseignement avant de devenir un jeune retraité.
Joyeux anniversaire, Dewoitine D.520.