Joyeux anniversaire

C’é­tait un tueur. Un vilain assas­sin conta­gieux qui allait créer des hordes de mas­sa­creurs. Un per­vers qui vou­lait entraî­ner d’in­no­centes têtes blondes sur la voie de la haine d’au­trui, de l’in­dif­fé­rence à la vie et de la vio­lence gra­tuite. Mon­sieur le juge affir­ma même qu’il “sti­mu­lait la sub­ver­sion de l’ordre social et les assauts contre la démo­cra­tie, la loi et la sécu­ri­té publique”. Il fal­lait donc l’a­battre d’ur­gence, lui qui, de nais­sance, n’a­vait déjà qu’une demi-vie. Mais une fois lâché dans le monde réel, il a sur­tout pous­sé des trou­peaux d’é­tu­diants à pas­ser leurs soi­rées ensemble — et à opti­mi­ser le temps de latence d’un réseau.

Joyeux anni­ver­saire, Counter-Strike.