Joyeux anniversaire

Était-il équi­li­bré ? Pas vrai­ment, non. Il faut dire qu’il était anglais. Très anglais. Très très très anglais. Et quand un Anglais décide d’être le clown de la classe, le résul­tat n’a pas tou­jours une logique abso­lu­ment irré­pro­chable. Il n’empêche : pour absurde, faci­le­ment comique et sou­vent déli­bé­ré­ment stu­pide qu’il fût, il était par­fois bien plus sub­til et pro­fond qu’on pou­vait le croire. Il n’hé­si­tait pas à inter­ro­ger sur la pri­mau­té de l’homme sur l’a­ni­mal, le sens de la vie, l’ar­chi­tec­ture auto­rou­tière, la logique de l’u­ni­vers, l’hy­giène des auto-stop­peurs… Dans tous les domaines, il posait plein de ques­tions — tout en ne don­nant qu’une seule réponse. Très appré­cié, il mul­ti­plia bien­tôt les appa­ri­tions, à la radio, en librai­rie, à la télé et même au ciné­ma, au point de deve­nir un élé­ment essen­tiel de la culture moderne.

So long and thanks for all the fish
Salut, et mer­ci pour le pois­son ! — cap­ture du film Touchs­tone Pictures

Joyeux anni­ver­saire, Le guide du voya­geur galac­tique.