Joyeux anniversaire

Papa avait com­pris. Il faut dire que tout le monde avait fait le même constat : son enfant pré­cé­dent était râblé, cos­taud, rela­ti­ve­ment spor­tif, mais pro­fon­dé­ment insen­sible. Et c’é­tait un pro­blème. Aus­si, lorsque vint le temps d’a­voir un nou­veau bébé, il clo­na le pré­cé­dent, mais lui trans­plan­ta un cœur com­plè­te­ment dif­fé­rent et bien plus géné­reux. Il obtint ain­si un nou­veau-né qua­si­ment impos­sible à dif­fé­ren­cier de son aîné, avec la même car­rure dense d’hal­té­ro­phile, mais beau­coup, beau­coup plus sen­sible. Una­ni­me­ment appré­cié de ses cama­rades, il reste encore assez popu­laire dix ans plus tard — au grand dam de Papa, qui aime­rait bien que plus d’a­mis de la famille adoptent ses der­niers rejetons…

Papillon pris dans l'infrarouge
Mon bon vieux K‑5 est tou­jours en ser­vice, mal­gré l’ar­ri­vée d’un K‑1 il y a quatre ans.

Joyeux anni­ver­saire, Pentax K‑5.