Joyeux anniversaire

Il n’é­tait pas vrai­ment gai. Non, pas du tout, même. C’é­tait le cou­sin éloi­gné d’une brute — vous savez, une brute, ça rit d’un rien, un cham­pi­gnon qui monte dans le ciel, tout ça — qui avait plié de rire l’en­semble de la pla­nète. Mais, lors­qu’il décou­vrit le monde neuf mois plus tard dans l’ombre de son aîné, le pre­mier cri du nou­veau-né s’a­vé­ra un peu plus rauque : “Ça vous fait rire ? Vous savez qu’il y a des gens dont c’est le pro­jet ?” La suite n’é­tait guère plus opti­miste : il par­lait du fond d’un bun­ker et expli­quait métho­di­que­ment la fin du monde. Mais son mes­sage sinistre résonne encore curieu­se­ment soixante ans plus tard…

La carte du monde de Point limite, avec les bombardiers en vol
Okay, la fausse alerte est gérée, on peut rap­pe­ler tout le monde. Euh… Quel­qu’un sait pour­quoi Jack conti­nue plein nord ? — pho­to Colum­bia Pictures

Joyeux (ou pas) anni­ver­saire, Point limite.