Le pinailleur de l’extrême

Atten­tion, c’est le grand retour du pinailleur. Cette fois-ci, il a jeté son dévo­lu sur Yōko Tsu­no (都濃洋子­), série de bandes des­si­nées belges de Roger Leloup (loué soit Son nom) qu’il est en train de s’of­frir peu à peu vu qu’elle était en som­met de la liste des trucs à faire quand il aurait de la thune.

Donc, dans La spi­rale du temps, Yōko doit pilo­ter au débot­té un Bell 206A Jet Ran­ger éga­ré. On sait qu’elle pilote régu­liè­re­ment des voi­lures tour­nantes, notam­ment des Écu­reuil, mais concer­nant le Ran­ger, elle recon­naît : “je ne suis pas une “spé­cia­liste” de ce genre d’en­gin” (planche 14b, case 2).

Dans Le feu de Wotan, pour­tant, à celui qui demande quel type d’hé­li­co­ptère elle pilote cou­ram­ment, elle répond : “Gazelle… Jet Ran­ger… Écu­reuil !” (pl. 19b, c. 6).

On m’ob­jec­te­ra sans doute que le second épi­sode est situé dans la série après le pre­mier, que cette série est de celles où les per­son­nages évo­luent (à ce stade, Yōko adop­te­ra même une fille dans pas long­temps) et qu’elle a pu appré­cier le Jet Ran­ger au point de pas­ser sa cer­tif sur ce type dans l’in­ter­valle. Certes. Mais il reste évident au vu de la série qu’elle a net­te­ment plus d’ex­pé­rience sur Écu­reuil, et même sur Gazelle, et embar­quée dans une situa­tion impré­vue elle devrait plu­tôt se rabattre sur ce qu’elle connaît, non ? ^^

Roger, si tu passes par là, ce n’est pas une cri­tique, j’au­rais jamais vu ce détail si j’é­tais pas en train de redé­vo­rer ta série pour la dixième fois.