La pub rend con

Je viens de voir cette pub au ciné­ma (assu­rez-vous d’a­voir blin­dé votre cer­veau contre la conne­rie pré­ten­tieuse avant de cli­quer, et sur­tout ne vous emmer­dez pas à tout regar­der¹). Bon.

Alors voi­là, t’es dans une salle, venu voir un film que tu espères intel­li­gent et/ou dis­trayant, et pen­dant deux minutes (et même plus : y’a un épi­logue !), on te passe une his­toire sans queue ni tête qui a dû coû­ter une for­tune à réa­li­ser, qui doit coû­ter deux for­tunes à dif­fu­ser, et qui n’a abso­lu­ment aucun rap­port avec le pro­duit qu’on pré­tend te four­guer — rap­pe­lons qu’il s’a­git d’un for­fait télé­pho­nique, pas d’un vais­seau spa­tial, ni même d’un poke­mon qui bouffe les monstres.

Déjà, des clips de ce niveau de trente secondes, ça fait mal aux neu­rones, mais être coin­cé deux minutes là-devant a tout d’un “trai­te­ment cruel, inhu­main ou dégra­dant” inter­dit par cer­taines conven­tions inter­na­tio­nales (notam­ment celle de 1948 pré­ten­due uni­ver­selle et rela­tive aux Droits de l’Homme).

¹ Sur­tout que s’ils se rendent compte que vous êtes nom­breux à cou­per avant la fin, il y a peut-être une chance qu’ils com­prennent que leur merde est vrai­ment trop longue.