Mise à jour

Je suis tom­bé par hasard sur ce vieux billet de Jour­no­ter­ro­rist — excellent blog amé­ri­cain sur le jour­na­lisme, que je vous conseille de suivre si le domaine vous inté­resse. En le lisant, je me suis ren­du compte que je n’a­vais, gros­so modo, pas révi­sé mon CV depuis 2006, et qu’il était temps d’y faire un très pro­fond ménage.

La situa­tion a évo­lué : il y a six ans, ma prin­ci­pale carac­té­ris­tique pour un employeur était mon par­cours uni­ver­si­taire mixte, entre infor­ma­tique et langues. Mon expé­rience pro­fes­sion­nelle était limi­tée à mes quatre années comme pion, et ça n’é­tait pas le domaine où je comp­tais faire ma vie. Logi­que­ment, comme tout jeune sor­tant de la fac, c’é­tait donc la sec­tion “édu­ca­tion” que je met­tais en avant.

Aujourd’­hui, je pense que ma prin­ci­pale carte de visite, c’est mon par­cours aux Nums, où j’ai appris à gérer un plan­ning de prêts, à publier des news et des articles, à tes­ter des appa­reils (voire à conce­voir un labo de tests), à gérer une rubrique, à relire et mettre en forme l’ar­ticle d’un autre rédac­teur, etc. Acci­den­tel­le­ment, j’y ai même appris à écrire dans un cadre de lon­gueur impo­sée, au fil des par­te­na­riats avec des publi­ca­tions papier, et à m’a­dap­ter à une ligne édi­to­riale dif­fé­rente (très grand public avec Micro Actuel, gros techos de base avec Focus Numé­rique, guide suc­cinct avec Images…).

Pis : dans mon domaine, et sur­tout à mon âge, le par­cours uni­ver­si­taire, tout le monde s’en fout. Mon uni­vers pro­fes­sion­nel est peu­plé de pho­to­graphes, d’in­gé­nieurs en optique, d’in­gé­nieurs en infor­ma­tique, d’ex-publi­ci­taires et d’ex-atta­chées de presse, de com­mu­ni­cants, bref, de tout et n’im­porte quoi — y’en a même qui ont fait des écoles de journalisme.

En réor­ga­ni­sant mon CV, je pense avoir mieux trié les choses utiles : l’im­por­tant en tête — le truc qui peut atti­rer l’œil du recru­teur poten­tiel — et l’ac­ces­soire en fin de liste, au cas où quel­qu’un s’in­té­res­se­rait jusque là.

J’ai aus­si essayé de faire un truc lisible, où les infor­ma­tions seraient triées et hié­rar­chi­sées, avec une inden­ta­tion claire et un peu de gras dis­sé­mi­né. Ça m’a aus­si per­mis de détailler un peu sans trop alour­dir la lec­ture, ce qui peut être utile pour ceux qui ne connaissent pas les médias dans les­quels j’ai écrit (je pense notam­ment aux étran­gers) ou pour pré­ci­ser un peu mon bou­lot — la notion de “chef de rubrique” peut varier sen­si­ble­ment d’une rédac­tion à l’autre.

Bref, j’ai mis mon CV (et sa tra­duc­tion) à jour.