La pensée du jour

Vous connais­sez ces séries où le méchant de la sai­son 1 devient l’ou­til incon­tour­nable de la sai­son 2 ? Wo Fat qui sert d’in­for­ma­teur au Five‑O, “le super­vi­seur” qui aide Mac­Gy­ver, les Cylons qui se rangent avec les humains, etc. ? C’est tou­jours un peu dif­fi­cile à suivre, sur­tout quand on a raté un épisode.

Bah le second tour et l’é­co­lo­gie, c’est pareil.

Quand on a pas­sé vingt ans à dire que le nucléaire, c’est dan­ge­reux, ça devient dif­fi­cile de com­prendre pour­quoi c’est un des meilleurs outils pour lut­ter contre le boss du niveau 2, le réchauf­fe­ment climatique.

Quand on a pas­sé cinq ans à taper sur Macron, c’est com­pli­qué de se résoudre à voter pour lui au second tour pour virer l’autre, vous savez, celle qu’on espé­rait déga­ger dès le pre­mier tour.

Les alliés qui deviennent enne­mis sont sou­vent plus faciles à suivre que les enne­mis qui deviennent alliés.

C’é­tait la pen­sée du jour. Heu­reu­se­ment, y’a peu de chances que Pou­tine devienne notre seule chance contre le réchauf­fe­ment climatique…