Joyeux anniversaire

Son papa, un Cana­dien d’o­ri­gine anglaise, n’a­vait pas seule­ment eu ses propres enfants : il avait beau­coup adop­té de petits étran­gers, au point que le plus connu de la famille était un Éta­su­nien, cos­taud, endu­rant et popu­laire, qui fai­sait après guerre une belle car­rière de pom­pier. C’est un peu pour répondre au vieillis­se­ment de celui-ci que le patriarche déci­da de faire un nou­veau bébé, le pre­mier depuis long­temps qui n’ait été adop­té. Pre­mier enfant né pour deve­nir pom­pier, il se fit rapi­de­ment connaître et appré­cier bien loin de son pays natal, notam­ment autour de la Médi­ter­ra­née. Si sa noto­rié­té éclipse aujourd’­hui celle de nombre de ses cama­rades, c’est qu’il est très bon dans son rôle ; lorsque l’on regarde sa des­cen­dance, l’air de famille est d’ailleurs évident, signe d’une géné­tique par­fai­te­ment adap­tée à son envi­ron­ne­ment. Comme tous les quin­qua­gé­naires, cer­tains aime­raient le pous­ser à la retraite, mais il reste dif­fi­cile à rem­pla­cer au point que d’autres, après un petit lif­ting, le ver­raient bien conti­nuer à tra­vailler quelques décennies…

Joyeux anni­ver­saire, Cana­dair CL-215.