Mais où va crécher mon gosse ?

Alors, voi­là, il paraît qu’il n’y a pas assez de places dans les crèches publiques. Que les Fran­çais font des tonnes de gosses et qu’il faut abso­lu­ment qu’on leur paie des lits avec plein de gens autour pour que ces char­mants bam­bins puissent gran­dir pen­dant que leurs parents pro­duisent. Que c’est pas nor­mal d’a­voir des listes d’at­tente pareilles pour les crèches.

Alors donc, si je résume un peu abrup­te­ment, ce serait la moindre des choses que moi, je paie des impôts sup­plé­men­taires parce qu’un duo mixte d’in­con­sé­quents a jugé oppor­tun d’ou­blier pilule et capote, puis igno­ré la pos­si­bi­li­té d’une IVG, sans s’as­su­rer avant qu’ils avaient les moyens d’as­su­mer les consé­quences de leurs actes ?

Autant je veux bien payer des impôts pour sor­tir les gens de situa­tions mer­diques qu’ils n’ont pas choi­sies — genre chô­mage, mala­die, han­di­cap et consorts —, autant devoir assu­mer à leur place les pro­blèmes que des gens se créent par leurs propres choix me fout les boules. Si vous faites des gosses, assu­mez : un minot, on le sait depuis fort long­temps, ça occupe un temps plein pen­dant cinq ans, puis lar­ge­ment un mi-temps pen­dant dix à quinze ans. Si vous êtes pas fichus de prendre ça en compte, il y a tout un panel de solu­tions, de la capote à la vasectomie.