Merci Vélib’…

Hier soir, j’ai eu le bon­heur de ren­trer chez moi en Vélib’, comme très régu­liè­re­ment depuis que j’ai arrê­té mon abon­ne­ment de métro. Et j’ai eu la joie, après plus de 20 min de tra­jet, de trou­ver une sta­tion fer­mée : impos­sible de dépo­ser mon vélo.

Qu’à cela ne tienne, je vais jus­qu’à la sta­tion suivante.

Fer­mée.

Après avoir regar­dé sur le plan de la borne pour trou­ver une sta­tion proche, j’en tente une troi­sième, ce qui com­mence à m’a­ga­cer (je dois reve­nir sur mes pas et devrai mar­cher six cents mètres au lieu de qua­rante, ça fait tou­jours gagner du temps…).

Fer­mée.

Je retourne vers le pont pour en trou­ver une quatrième.

Fer­mée.

Là, je sors mon télé­phone et cherche déses­pé­ré­ment une sta­tion qui ne soit pas mar­quée pleine. Fina­le­ment, j’en trouve une à dix minutes à pieds de chez moi, après avoir tour­né sept minutes à la recherche d’une sta­tion disponible.

Bilan : heu­reu­se­ment, je n’ai pas fran­chi la limite de la demi-heure d’emprunt, celle après laquelle un tra­jet Vélib’ devient payant. Mais j’ai per­du un bon quart d’heure parce que toutes les sta­tions autour de chez moi ont été fer­mées en même temps, sans qu’au­cune infor­ma­tion ne soit indi­quée ailleurs que sur Internet.

Quand une sta­tion de métro est fer­mée, elle est mas­quée sur les trains qui la tra­versent. Pour­quoi donc, chez Vélib’, ne masque-t-on pas les sta­tions fer­mées sur les plans des bornes du sec­teur ? Sur­tout lorsque quatre sta­tions du même coin sont fer­mées ? Le but est-il déli­bé­ré­ment de faire tour­ner les vélos le plus long­temps pos­sible pour pou­voir fac­tu­rer des demi-heures supplémentaires ?

En tout cas, y’a des jours comme ça où Vélib’ me les brise menues, menues.