La pensée du jour

Cette année, ça fait quinze ans que je tra­vaille de manière régu­lière. En quinze ans, j’ai eu 16 supé­rieurs hié­rar­chiques directs. 11 étaient des femmes, 5 des hommes.¹

Quand je fais le bilan, ça s’est mal pas­sé avec trois hommes et deux femmes.

Ça fait pas du tout le même taux. Après quelques années d’a­na­lyse, j’ar­rive à la conclu­sion qu’un supé­rieur à qui on pose une ques­tion vit ça comme une attaque, alors qu’une supé­rieure à qui on pose une ques­tion vit ça comme une ques­tion. Ça change beau­coup de choses, sur­tout pour quel­qu’un qui pose plein de questions.

C’é­tait la pen­sée du jour. Ceci dit, même si être un supé­rieur limi­té est un trait plu­tôt mas­cu­lin, ma der­nière grosse ren­contre avec le prin­cipe de Peter était féminine.

¹ Ça se rééqui­libre si on intègre les acti­vi­tés en micro-entre­prise, mais l’or­ga­ni­sa­tion est tel­le­ment dif­fé­rente qu’on ne peut pas com­pa­rer ça au tra­vail en rédac­tion ou en administration.