Papa était tout jeune. Son premier enfant avait fièrement fait ses premiers pas, mais souffrait comme ses prédécesseurs d’une faiblesse cardiaque congénitale. Pour sa deuxième gestation, Papa tenta
Était-il équilibré ? Pas vraiment, non. Il faut dire qu’il était anglais. Très anglais. Très très très anglais. Et quand un Anglais décide d’être le clown de la classe,
C’était une ère révolutionnaire, une de ces périodes où les nouvelles technologies semblaient tout rendre possible, un temps d’effervescence où des convictions différentes s’affrontaient, avec une certaine fanfaronnade
Papa était publicitaire. Comme beaucoup dans son domaine, il avait une voiture rouge et une vision très classique du monde : il aimait sa petite maison individuelle, son canapé,
Papa l’avait dit : pour lui, la vraie vie, c’était le tourisme et les affaires. Le sport, très peu pour lui : ce qui le faisait rêver, c’était la mer
Elle n’avait rien d’impressionnant, mais elle aimait se rendre utile : elle commença par aider les malvoyants, avant de se mettre aux analyses médicales. Fondamentalement attirée par les sciences,
Il était né pour détruire la société. Mettre à bas les fondamentaux de l’humanité. Déchirer les familles, corrompre les enfants, démonter le fragile édifice de nos consciences. C’était
Parfois, vous vous rendez compte qu’entre votre aîné, grand et costaud, et votre puîné, fin et agile, il y a de la place pour un troisième enfant. Une
C’était une joyeuse bande. Oh, bien sûr, il y avait un lot de ronchons, un petit qui râlait tout le temps, un grand dadais vaguement obsédé et toujours
Papa n’était pas très subtil, mais il aimait l’efficacité. Logiquement, il transmit ses valeurs à son fils aîné. Le rejeton hérita ainsi d’une vision du monde assez manichéenne,